En dehors des compétences techniques, chacun doit considérer les couleurs comme subjectives et non objectives. Notre
cerveau traduit une impression colorée en regardant l’effet de la lumière sur la matière.
Or, cette impression n’est pas identique d’un individu à l’autre. Disons que notre cerveau interprète les couleurs à partir de deux éléments essentiels qui sont la
vision et les émotions.
La vision est une aptitude
physique des individus à traduire certaines longueurs d’ondes en informations électriques. Son dysfonctionnement nommé
dyschromatopsie est davantage répandu sous la
forme du
daltonisme. Cette déficience de la vision se caractérise par la difficulté à différencier ou à percevoir certaines couleurs. Nous conviendrons donc que la première condition pour devenir coloriste est directement liée à la qualité de la vision. En cas de doute, il est conseillé de consulter un spécialiste. Plusieurs tests de dépistage sont reconnus pour leur fiabilité, notamment le
test d’Ishihara inventé en 1917 qui est le
test le plus connu. Conçu à partir de points multicolores, il permet de repérer la plupart des anomalies de la vision des couleurs.