En bref – Généralités sur la mise en forme durable
Origine de la permanente
À l’Antiquité, la coiffure était associée au statut social.
Les nobles de Mésopotamie et les Perses se frisaient et se coloraient les cheveux.
Dès la Rome antique, les cheveux bouclés et tressés sont à la mode.
À la Renaissance revint la mode des perruques avec des Anglaises et des boucles sous Louis XII. Ensuite, les cheveux étaient frisés grâce à des tortillons gardés toute la nuit.
En 1909 Charles Nessler présente une version améliorée.
Dans les années 20-30, le Suisse Eugène Suter et l’Espagnol Eugenio Isidoro Calvete inventent un système de tubes pour friser les cheveux. Josef Mayer (1924) et Marjorie Joyner déposent un brevet pour une machine dans laquelle les cheveux sont enroulés sur des cylindres.
Dès 1924, Wella lance l’ondulation à chaud.
En 1934, la firme Calvete invente iCall, une conception avec les tubes détachés de l’électricité.
En 1938, Arnold F. Willat avec la « Cold Wave » crée l’ondulation à froid.
En 1940, le 1ᵉʳ brevet pour une formule à base de thiols est déposé.
En 1945, L’Oréal dépose un brevet pour un système « d’ondulation permanente froide » Oréol.
En 1947, Testanera (Schwarzkopf Professional) emboîte le pas.
À partir des années 50, il y aura de nouveau une grande accalmie puis un redémarrage dans les années 80 et 90.
Depuis les années 2000, les marques professionnelles de la coiffure s’interrogent régulièrement sur un éventuel retour de la permanente.
Qualités et compétences à acquérir
Le titulaire du CAP des métiers de la coiffure (niveau III) est capable de réaliser différentes activités sous la responsabilité d’un titulaire du diplôme de niveau IV (Brevet Professionnel, Brevet de Maîtrise ou bac pro).
Le titulaire du Brevet professionnel est un coiffeur hautement qualifié qui occupe un poste à responsabilités.